Le président de la Fed devrait prendre la parole aujourd'hui - 14.7.2021

Mardi, l'indice du dollar américain a augmenté pour la 2e journée consécutive. Les investisseurs espèrent que la Fed accélérera le calendrier de la hausse des taux dans un contexte de forte augmentation des prix à la consommation. L'inflation américaine en juin de cette année a atteint 5,4% en termes annuels, ce qui est le plus élevé depuis août 2008. En même temps, la croissance de l'inflation sous-jacente (core CPI) s'est élevée à 4,5% en termes annuels. Il s'est avéré être le plus important depuis novembre 1991. Les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté grâce à un taux de la Fed historiquement bas de 0,25% et à d'énormes programmes de relance monétaire du gouvernement. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus en 2020, leur volume total a été de 6 000 milliards de dollars. Cependant, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell et la secrétaire au Trésor Janet Yellen ont précédemment déclaré que la forte inflation aux États-Unis est un phénomène temporaire. 160 millions d'Américains ont été vaccinés assez rapidement, qui ont quitté la quarantaine et ont commencé à dépenser leurs fonds. Cela pourrait augmenter les prix à la consommation en raison de l'augmentation de la demande. Rappelons qu'en mai, l'indice de base des dépenses de consommation ( core personal consumption expenditures price index ) a grimpé de 3,4% en glissement annuel, le plus élevé depuis avril 1992. A noter que jusqu'à présent les représentants de la Fed ne se préoccupent que de la forte hausse des prix de l'immobilier américain. La réunion de la Banque de Réserve de Nouvelle-Zélande (BRNZ) a eu lieu aujourd'hui. Il a maintenu le taux à 0,25%, mais a en même temps annoncé la réduction du programme de rachat d'actifs par émission de monnaie de 100 milliards de dollars néo-zélandais (70 milliards de dollars). Cela a contribué au renforcement du dollar néo-zélandais. Certains investisseurs espèrent une augmentation du taux de la RBNZ lors de la prochaine réunion du 18 août.

Mardi, les actions américaines ont chuté. Les acteurs du marché estiment qu'un éventuel resserrement de la politique monétaire de la Fed pourrait accroître le fardeau des prêts aux entreprises. Aux Etats-Unis, la saison de publication des rapports du 2ème trimestre est désormais lancée. Un autre point négatif pour le marché a été la baisse des cotations des banques JPMorgan (-1,5%) et Goldman Sachs (-1,2%) malgré les indicateurs financiers positifs. Les investisseurs craignent que le secteur bancaire pourrait être affecté, car si le taux Fed augmente, une augmentation des rendements obligataires entraînera une baisse de leur prix. Le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 4,2% suite aux informations faisant état de petits problèmes techniques avec son 737 Dreamliner. Refinitiv prévoit que les bénéfices totaux des sociétés du S&P 500 augmenteront de 66% au deuxième trimestre 2021 par rapport au deuxième trimestre 2020. Rappelons que sur 12 mois, cet indice boursier a progressé de 38,5%. Aujourd'hui, les États-Unis devraient publier l'enquête économique de la Fed Beige Book et le discours du président de la Fed, Jerome Powell. Il peut commenter la flambée de l'inflation en juin.Les contrats à terme sur indices boursiers américains se négocient actuellement à la baisse. Des rapports trimestriels de Bank of America, Wells Fargo, Citigroup, Delta Air Lines, BlackRock et d'autres sociétés seront publiés aux États-Unis aujourd'hui.

Les prix mondiaux du pétrole ont augmenté hier. L'Agence internationale de l'énergie n'exclut pas une pénurie d'hydrocarbures sur fond de retard dans la conclusion d'un « accord nucléaire » entre l'Iran et les pays occidentaux. Oto ralentit le démarrage des exportations de pétrole iranien. L'institut indépendant américain du pétrole a annoncé une baisse des réserves pétrolières américaines pour la semaine de 4,1 millions de barils. Leur baisse a été observée pour la 8ème semaine consécutive et est la plus longue depuis janvier 2018. Ce matin, la hausse des prix du pétrole s'est arrêtée en raison du message sur la réduction des importations de pétrole vers la Chine au 1er semestre 2021 de 3%. Il s'agit de la première baisse semestrielle des approvisionnements en pétrole depuis 2013. L'OPEP+ discute actuellement des quotas de production de pétrole en août. Les informations sur ces négociations peuvent affecter les cotations .