La réunion de l'OPEP+ aura lieu aujourd'hui - 3.8.2022

Hier, l'indice du dollar américain a augmenté pour la première fois après une baisse de 4 jours. Le niveau de support psychologique était de 105 points. Il n'y avait pas de données économiques importantes aux États-Unis mardi. Les acteurs du marché ont réagi positivement aux déclarations des représentants de la Fed concernant un nouveau resserrement de la politique monétaire. Cependant, la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed) n'aura pas lieu bientôt - le 21 septembre. Le yen japonais s'est affaibli dans un contexte de risques régionaux en raison de la visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi. Ce matin ont sorti des données faibles sur le chômage (3,3%) en Nouvelle-Zélande pour le 2e trimestre. Parallèlement à la chute de l'indice des prix GDT de la Nouvelle-Zélande mardi, cela pourrait contribuer à la dépréciation du dollar néo-zélandais. Aujourd'hui, de bonnes données sur l'inflation en Suisse pour juillet (3,4%) ont été publiées. Cependant, ils n'ont pas encore soutenu le franc suisse. L'euro se renforce désormais grâce à une balance commerciale allemande étonnamment forte en juin (+6,4 milliards d'euros).

Bitcoin se négocie au-dessus du niveau psychologique de 20 000 $. Dans l'ensemble, il a maintenu une croissance atone jusqu'à présent. Il convient de noter que selon le Cambridge Center for Alternative Finance, la Chine représente plus de 20% du minage mondial de crypto-monnaie. Une éventuelle détérioration des relations américano-chinoises pourrait avoir un impact négatif sur le marché de la cryptographie. Probablement, cela inquiète les grands joueurs. On peut noter que selon le service LookIntoBitcoin, au cours des 2 derniers mois, le nombre de portefeuilles avec un volume supérieur à 1 bitcoin et supérieur à 10 bitcoins a augmenté. En même temps, le nombre de portefeuilles beaucoup plus grands avec un volume de plus de 100 et 1000 bitcoins, au contraire, a diminué.

Mardi, les indices boursiers américains ont chuté pour la 2e journée consécutive. Il n'y avait pas de nouvelles statistiques. Les investisseurs continuent de réagir sur la réduction de l'activité commerciale dans l'industrie. Rappelons que lundi l'indice ISM des directeurs d'achats manufacturiers aux États-Unis pour juillet s'est effondré à un creux de 2 ans de 52,8 points. Cependant, ce matin, les contrats à terme sur les indices boursiers américains affichent une augmentation. Dans le contexte des risques d'aggravation des relations américano-chinoises, les actions des sociétés de défense Raytheon Technologies, Lockheed Martin et Northrop Grumman sont recherchées. Uber Technologies a enregistré une augmentation de ses revenus et ses cotations ont grimpé de 19 %. De plus, selon Reuters, il a vendu des actions de Zomato Ltd pour 392 millions de dollars. La banque Citigroup a relevé ses recommandations pour les actions Tesla et leur prix a augmenté de près de 1,5 %. Rappelons que demain Tesla prévoit d'organiser une réunion avec des investisseurs. Aujourd'hui aux États-Unis, les rapports de Booking, Moderna, Regeneron Pharma et d'autres sociétés seront publiés. Par ailleurs, sera publié l'indicateur d'activité ISM Non-Manufacturing PMI, les commandes industrielles (Factory Orders) et d'autres indicateurs économiques. 

Les prix mondiaux du pétrole poursuivent leur légère baisse pour le 3ème jour consécutif. L'American Petroleum Institute indépendant, a signalé une augmentation des stocks de pétrole américains pour la semaine de 2,2 millions de barils. C'est un facteur négatif pour les cotations. De plus, les investisseurs espèrent une augmentation de la production de l'OPEP+ après la réunion d'aujourd'hui. Rappelons qu'en juillet, c'était 3 millions de barils par jour (bpj) de moins que les quotas approuvés en raison des sanctions contre la Russie et l'Iran. Cela a considérablement soutenu les cotations à des niveaux élevés (au-dessus de 100 $ le baril). Plus tôt, l'OPEP a réduit sa prévision de croissance de la consommation mondiale de pétrole en 2022 à +200 000 bpj contre 800 000 bpj, ce qui peut être un argument en faveur d'une augmentation minimale de la production.